Il était une fois, dans un pays très lointain, une petite fille qui vivait avec deux autres petites filles. Un jour, elle devait aller au Carnaval pour fêter l'ancienne nouvelle année, le 13 Janvier. Elle demande un déguisement à une amie arménienne qui lui prète un masque de Cléopâtre et un de César pour son cavalier. La petite fille passe un très bon moment puis rejoint d'autres amis voir un concert de reggae arménien. Avec une des petites filles qui vit avec elle, elle rentre en taxi. Le taxi ne veut pas la laisser payer, et lorsqu'elle demande pourquoi, il lui répond, "ia tibia lioubliou", ce qui signifie en russe, je t'aime. Surprises, elles se dépèchent donc de rentrer à la maison.
Mais la petite fille, qui est étourdie se rend compte qu'elle a oublié son sac dans lequel elle avait mis les masques et ses vêtements de déguisement dans le taxi. Elle se précipite dehors pour voir si le taxi est encore devant la porte. En effet, il y a une voiture avec des phares allumés mais elle ne peut pas discerner si c'est bien le taxi. Elle s'approche et la fenêtre s'ouvre. A l'intérieur, il y a un renard. Comme elle ne voit pas bien, elle ne sait pas que c'est un renard rabiz, une des racailles de ce pays... Il y en a beaucoup près de sa maison, mais pour l'instant, elle l'ignore. Elle s'excuse poliment lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle s'est trompée, en expliquant qu'elle pensait qu'il était le taxi dans lequel elle avait oublié son sac. Il répond en anglais (parce que les jeunes renards parlent anglais) qu'il a vu le taxi partir. Il lui dit, "monte, si tu veux, on va le retrouver". Elle pense: "ma maman m'a toujours défendu de monter en voiture avec des inconnus." Elle refuse tout en pensant à son sac qu'elle sait désormais perdu. Il dit "d'accord. Donne moi ton numéro de téléphone et si je retrouve ton sac, je t'appelle". Pour s'en aller, elle donne un numéro qu'elle sait ne pas être le bon. Elle rentre à la maison avec ses amies, sorties par peur d'un danger, et celles-ci se mettent à la disputer très fort. Elle réplique qu'elle n'a rien fait de mal, à part oublier son sac.
Mais à 3heures du matin, une heure après, le renard revient. Il a vu que trois petites filles seules habitaient dans cette maison, et ce n'était pas un renard, c'était un méchant loup! Il arrive avec un autre méchant loup pour frapper à la porte. Comme la petite fille a donné un numéro, il a cru qu'elle était une souris deguisée en petite fille. Il a cru qu'elle pretextait avoir perdu son sac juste pour lui parler! Parce que, dans ce pays, les souris ne sont pas toutes sur le trottoir. Elles font aussi du "private business". Elles se cachent et parlent dans un langage codé que les méchants loups rabiz connaissent bien. Mais la petite fille ne savait pas cela. Alors, comme personne ne répond, ils s'en vont. Mais on lui explique que si les méchants loups reviennent, il va falloir déménager. On lui dit encore que si les méchants loups croisent la petite fille dans la rue, ils peuvent lui demander des choses, que si elle refuse, ils peuvent devenir brutaux. La petite fille demande naïvement, ce que fait la police dans cette démocratie, elle dit qu'en cas de harcèlement, on peut demander à être protégé par la police. Mais la police est un troupeau de vaches et on lui dit que si elle demande de l'aide, ils peuvent l'aider par souci d'hospitalité envers une étrangère, ou encore venir eux aussi et frapper à la porte pour voir s'il n'y aurait pas une souris cachée pour s'amuser un peu.
La petite fille réalise les conséquences de son acte naïf et spontané. Elle voit ses amies qui ont peur et se sent de moins en moins rassurée. Le lendemain, quelqu'un frappe à la porte. L'autre petite fille, qui n'est pas non plus de ce pays, a peur. Elle demande à la petite fille de vérifier si sous le balcon, ce ne serait pas par hasard la voiture de la veille. La petite fille qui a une bonne mémoire lui répond que non et que même avant la grosse bêtise, des gens frappaient à la porte. Ca pourrait aussi bien être le facteur! Elles ne sauront jamais, elles n'ont pas le droit d'ouvrir la porte...
Plus tard, la petite fille qui se sent très coupable en parle à d'autres amis. Ses amis qui ne sont pas de ce pays la comprennent tous (sauf celle qui vit avec elle et qui est atteinte d'une maladie qui s'appelle paranoïa quelques fois...). Les autres amis lui expliquent tout ce qu'elle ne doit pas faire et pourquoi elle ne doit pas le faire. Ils la rassurent aussi.
Le grand méchant loup n'aest jamais revenu. Les petites filles vivent en paix et n'ont plus peur. La petite fille a compris et ne recommencera plus à parler la nuit avec des inconnus.
Moralité: quand on est loin, il faut commencer par bien comprendre les codes, puis la culture, et enfin, connaître les conséquences de ses actions.
Je suis chargée de continuer le guide du volontaire européen en Arménie que Joao a commencé. J'ai beaucoup de choses à écrire concernant le comportement à avoir lorsqu'on est une fille...
Mais la petite fille, qui est étourdie se rend compte qu'elle a oublié son sac dans lequel elle avait mis les masques et ses vêtements de déguisement dans le taxi. Elle se précipite dehors pour voir si le taxi est encore devant la porte. En effet, il y a une voiture avec des phares allumés mais elle ne peut pas discerner si c'est bien le taxi. Elle s'approche et la fenêtre s'ouvre. A l'intérieur, il y a un renard. Comme elle ne voit pas bien, elle ne sait pas que c'est un renard rabiz, une des racailles de ce pays... Il y en a beaucoup près de sa maison, mais pour l'instant, elle l'ignore. Elle s'excuse poliment lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle s'est trompée, en expliquant qu'elle pensait qu'il était le taxi dans lequel elle avait oublié son sac. Il répond en anglais (parce que les jeunes renards parlent anglais) qu'il a vu le taxi partir. Il lui dit, "monte, si tu veux, on va le retrouver". Elle pense: "ma maman m'a toujours défendu de monter en voiture avec des inconnus." Elle refuse tout en pensant à son sac qu'elle sait désormais perdu. Il dit "d'accord. Donne moi ton numéro de téléphone et si je retrouve ton sac, je t'appelle". Pour s'en aller, elle donne un numéro qu'elle sait ne pas être le bon. Elle rentre à la maison avec ses amies, sorties par peur d'un danger, et celles-ci se mettent à la disputer très fort. Elle réplique qu'elle n'a rien fait de mal, à part oublier son sac.
Mais à 3heures du matin, une heure après, le renard revient. Il a vu que trois petites filles seules habitaient dans cette maison, et ce n'était pas un renard, c'était un méchant loup! Il arrive avec un autre méchant loup pour frapper à la porte. Comme la petite fille a donné un numéro, il a cru qu'elle était une souris deguisée en petite fille. Il a cru qu'elle pretextait avoir perdu son sac juste pour lui parler! Parce que, dans ce pays, les souris ne sont pas toutes sur le trottoir. Elles font aussi du "private business". Elles se cachent et parlent dans un langage codé que les méchants loups rabiz connaissent bien. Mais la petite fille ne savait pas cela. Alors, comme personne ne répond, ils s'en vont. Mais on lui explique que si les méchants loups reviennent, il va falloir déménager. On lui dit encore que si les méchants loups croisent la petite fille dans la rue, ils peuvent lui demander des choses, que si elle refuse, ils peuvent devenir brutaux. La petite fille demande naïvement, ce que fait la police dans cette démocratie, elle dit qu'en cas de harcèlement, on peut demander à être protégé par la police. Mais la police est un troupeau de vaches et on lui dit que si elle demande de l'aide, ils peuvent l'aider par souci d'hospitalité envers une étrangère, ou encore venir eux aussi et frapper à la porte pour voir s'il n'y aurait pas une souris cachée pour s'amuser un peu.
La petite fille réalise les conséquences de son acte naïf et spontané. Elle voit ses amies qui ont peur et se sent de moins en moins rassurée. Le lendemain, quelqu'un frappe à la porte. L'autre petite fille, qui n'est pas non plus de ce pays, a peur. Elle demande à la petite fille de vérifier si sous le balcon, ce ne serait pas par hasard la voiture de la veille. La petite fille qui a une bonne mémoire lui répond que non et que même avant la grosse bêtise, des gens frappaient à la porte. Ca pourrait aussi bien être le facteur! Elles ne sauront jamais, elles n'ont pas le droit d'ouvrir la porte...
Plus tard, la petite fille qui se sent très coupable en parle à d'autres amis. Ses amis qui ne sont pas de ce pays la comprennent tous (sauf celle qui vit avec elle et qui est atteinte d'une maladie qui s'appelle paranoïa quelques fois...). Les autres amis lui expliquent tout ce qu'elle ne doit pas faire et pourquoi elle ne doit pas le faire. Ils la rassurent aussi.
Le grand méchant loup n'aest jamais revenu. Les petites filles vivent en paix et n'ont plus peur. La petite fille a compris et ne recommencera plus à parler la nuit avec des inconnus.
Moralité: quand on est loin, il faut commencer par bien comprendre les codes, puis la culture, et enfin, connaître les conséquences de ses actions.
Je suis chargée de continuer le guide du volontaire européen en Arménie que Joao a commencé. J'ai beaucoup de choses à écrire concernant le comportement à avoir lorsqu'on est une fille...
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